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Les bienfaits des recettes végétariennes pour la planète

Les bienfaits des recettes végétariennes pour la planète
À l’échelle mondiale, nous savons que réduire la production de viande permet de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d'eau, la déforestation et l’appauvrissement des sols. Qu’en est-il du côté des cantines scolaires et des cuisines centrales ? Nous vous expliquons comment nous prenons en compte le bénéfice environnemental de la cuisine végétale.

Pourquoi manger moins de viande est bon pour l’environnement ?

La consommation d’eau

La production de viande demande une grande quantité d’eau : il est estimé que 15 000 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 kg de viande de bœuf.

Si l’on compare ce chiffre avec d’autres aliments, on constate que la différence est énorme :

  • 1 644 litres d’eau environ sont nécessaires pour produire 1 kg de céréales ;
  • 962 litres d’eau pour 1 kg de fruits ;
  • 322 litres d’eau pour 1 kg de légumes en moyenne.

Les émissions de gaz à effet de serre

En France, la production de viande bovine et de lait émet 10 % des gaz à effet de serre. Il n’y a pas de doute : consommer moins de viande permet de réduire l'empreinte environnementale de notre alimentation. Et les chiffres de l’Ademe (Agence de la transition écologique) en attestent.

Voici un aperçu des impacts carbone de différents repas consommés, du moins au plus polluants (sur la base Carbone 2020) :

  • Repas végétarien : en moyenne 0,51 kgCO2e / repas
  • Repas à dominante végétale (avec poulet) : en moyenne 0,80 kgCO2e / repas
  • Repas classique (avec poulet) : en moyenne 1,35 kgCO2e / repas
  • Repas à dominante végétale (avec bœuf) : en moyenne 2,01 kgCO2e / repas
  • Repas moyen flexitarien : en moyenne 2,81 kgCO2e / repas
  • Repas classique (avec bœuf) : en moyenne 6,29 kgCO2e / repas

Pour mieux comprendre : 1 kg de CO2 émis est l’équivalent de 5 km parcourus en voiture. Il y a donc un véritable enjeu de réduire la viande de bœuf, et la viande en générale, dans notre alimentation.

Rappel : qu’est-ce qu'un régime flexitarien ?

Le flexitarisme est une façon de s’alimenter semi-végétarienne. Il s’agit d’une flexibilité alimentaire où l’on mange de la viande et du poisson de manière occasionnelle.

Un exemple de plat flexitarien : des spaghettis bolognaises avec une sauce plus riche en légumes qu’en viande de bœuf.

Réduire la viande à la cantine : que dit la loi ?

La loi a pour objectif d’assurer l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire, et de favoriser une alimentation saine, accessible à tous et respectueuse de l’environnement. Mais comment cela se traduit dans le secteur de la restauration collective ?

Un repas végétarien par semaine

En 2018, une phase de test a été initiée pour proposer un menu végétarien par semaine dans les cantines scolaires. Depuis 2021, cette démarche est obligatoire.

Plus de transparence

Depuis 2022, l’affichage de l’origine de toutes les viandes servies dans les assiettes est renforcé. Cet étiquetage s’étend aux porcs, aux volailles et aux moutons cuisinés par les cantines, qu’il s’agisse de viandes crues, fraîches, réfrigérées, congelées ou surgelées.

Plus de qualité

Depuis janvier 2022, la Loi Egalim impose aux prestataires de restauration collective de proposer au menu au moins 50 % de produits de qualité et durables, dont 20 % de produits bio.

Les mesures prises par Elior

En plus de ce qu’impose la loi, Elior s’engage depuis 20 ans pour le rayonnement économique régional, avec un ancrage territorial axé sur 13 bassins régionaux. Cela se traduit par :

Cet engagement est à la fois bon pour l’économie de votre région et pour la planète grâce à la limitation des transports et des émissions de gaz à effet de serre.

Bon pour l’environnement… et pour les enfants ?

À la cantine, le repas végétarien permet à la fois de varier les sources de protéines et de répondre à cet enjeu environnemental. Pour être équilibré, un plat végétarien doit associer deux sources de protéines végétales. Dans l’idéal, il se compose de :

  • 2/3 de céréales (riz, blé, maïs, etc.) ;
  • 1/3 de légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges, etc.).

Nous effectuons régulièrement des tests convives lors desquels nos chefs font goûter aux enfants les menus et leurs innovations culinaires. Résultat ? Les enfants apprécient de plus en plus ces nouvelles recettes végétariennes !

Trois critères pour mieux faire vos courses
  • Achetez des fruits et des légumes de saison, qui ont probablement été produits dans des conditions plus naturelles et plus respectueuses de l’environnement.
  • Préférez des produits locaux, et si possible provenant de circuits courts afin de valoriser les petits producteurs.
  • Privilégiez les bons labels comme le Label Agriculture Biologique (AB), Eurofeuille (Bio Européen) ou MSI (pêche durable).

Prêtez attention à ces trois critères pour tendre vers des achats plus responsables et consommer des produits qui seront meilleurs pour votre santé et pour la planète.

Consommer plus responsable requiert de s'intéresser aux produits et à leur mode de production. Et parmi toutes les informations disponibles comme les labels, la provenance ou encore la saisonnalité, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver. Cela demande de s'intéresser aux produits et de prêter attention à plusieurs facteurs. Une chose est sûre, les équipes Elior s’engagent à sélectionner les meilleurs produits qui soient à la fois bons pour la santé de vos enfants, et pour la planète.

 

 

Les sources :

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