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Valoriser les biodéchets : définition et conseils pratiques

Comment valoriser les biodéchets ?
À partir de janvier 2024, la gestion des biodéchets passera à la vitesse supérieure et tous les ménages français devront apprendre à les valoriser. Heureusement, les villes et le secteur de la restauration ont une longueur d’avance et ont déjà développé d’excellentes pratiques. Qu’est-ce que les biodéchets, pourquoi et comment faut-il les valoriser ? Voici des conseils pratiques pour vous lancer !

Qu’est-ce qu’un biodéchet : définition

Les biodéchets sont des déchets organiques, liquides ou solides, d’origine animale ou végétale, crus ou cuits. La liste est très longue et on en produit tous les jours. Ils comprennent notamment :

  • les déchets verts (feuilles, branches, etc.),
  • les déchets de maison (cheveux, cendres, papier journal, coton, serviette en papier, etc.),
  • et les déchets alimentaires et de cuisine (épluchures, os, pâtes, aliments périmés, huiles alimentaires usagées, etc.)

La serviette en papier est une exception : il s’agit bien d’un déchet organique, car sa masse de produit issu du vivant est supérieure à sa masse minérale.

Deux types de biodéchets : quels réflexes adopter ?

On distingue deux types de biodéchets : les consommables et non consommables. Les deux ne se valorisent pas de la même manière. Voici quelques exemples et conseils :

Le biodéchet consommable

Les consommables sont les restes, ou les invendus, qui peuvent entrer dans un circuit de consommation parallèle et ainsi éviter le gaspillage alimentaire. Dans la restauration, par exemple, certaines préparations cuisinées n’ont pas été servies mais restent consommables. Plutôt que de partir à la poubelle, elles peuvent être données à des associations.

À la maison, les restes et les déchets de cuisine peuvent être valorisés dans de délicieuses recettes antigaspi. Et Internet déborde de bonnes idées pour cuisiner ses restes !

Le biodéchet non consommable

Les biodéchets qui posent problème sont donc les non-consommables, ceux qu’on ne peut plus manger. Ceux-là, s’ils ne sont pas triés à la source, sont incinérés ou enterrés : quand on sait qu’un biodéchet est constitué à 80 % d’eau, et que nous utilisons donc de l’énergie pour brûler de l’eau, on réalise qu’on marche sur la tête !

Adopter les bons gestes permet non seulement de limiter les émissions de CO2 mais aussi de remplacer en partie les énergies fossiles en transformant nos biodéchets en biogaz ou bio carburant.

Le saviez-vous ?

Toutes les voitures qui roulent au diesel utilisent 7 % de biocarburant fabriqué à partir d’huile alimentaire recyclée. 

Comment valoriser ses biodéchets à la maison ?

Vous ne savez pas comment vous lancer ? Commencez par contacter votre mairie ! De nombreuses villes proposent déjà des solutions de tri des biodéchets. Il peut s’agir d’une collecte à domicile ou une mise à disposition de PAV (Points d’Apport Volontaire) partagés, comme pour les vêtements ou le verre.

Vous pouvez aussi composter vos déchets organiques chez vous, même dans un appartement, avec un petit lombricomposteur par exemple. Et contrairement aux idées reçues, un composteur ne sent mauvais que s’il est mal entretenu. Ceux qui ont la chance d’avoir un jardin peuvent installer un composteur familial en extérieur et ainsi profiter gratuitement d’un engrais naturel pour leurs plantes.

4 conseils pour composter à la maison
  1. Si tous les déchets organiques se compostent (agrumes, peaux de banane, marc de café, coquilles d’œuf, etc.), pensez à les couper en petits morceaux pour accélérer le processus de décomposition.
  2. En appartement, évitez de mettre au composteur les aliments carnés et protéinés : ne compostez que les déchets végétaux pour éviter les odeurs !
  3. Mélangez votre compost de temps en temps pour bien oxygéner les déchets.
  4. Lorsque vous videz vos épluchures dans le compost, pensez à les couvrir d’une fine couche de terre ou d’une feuille de papier journal.

En plus d’être indispensable pour la santé de notre planète, la valorisation des déchets organiques est une vraie solution pour alléger ses poubelles, et donc ses factures. Même à petite échelle, adopter les bons gestes peut faire la différence : pourquoi ne pas essayer quelques semaines pour commencer ?

Tout comme il nous paraît maintenant évident de trier et recycler le verre, la valorisation des biodéchets sera bientôt une habitude bien ancrée dans tous les ménages. Le groupe Elior est pionnier sur ce sujet et s’engage à continuer ses efforts pour valoriser et réduire ses déchets. Car n’oublions pas : la meilleure façon de gérer les déchets est encore de ne pas en produire !

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